samedi 21 juin 2014

Tombez en amour avec les REER!

Il y a 5 ans, lorsqu’on me parlait de REER,  ça me donnait des brûlures d’estomac. À 22 ans, à peine sortie de l’école, copropriétaire d’un duplex et avec une voiture neuve à payer, la dernière chose dont j’avais envie, c’était d’entendre parler de REER ou de retraite. Premièrement, cette dernière ne viendrait pas avant une quarantaine d’année et en plus, il était hors de question que je me prive des derniers centimes que j’avais pu amasser à la sueur de mon front, en travaillant une 2e job à mon compte, pour les placer dans un REER, où je ne pourrais plus y toucher avant la retraite. Ma pensée était : « C’est mon argent, je veux pouvoir en faire ce que je veux».
 
Je me rends bien compte aujourd’hui que j’aurais eu avantage à être mieux informée. Si, plutôt que de vouloir m’acharner à rembourser plus rapidement mon hypothèque, j’avais plutôt décider de cotiser à mon REER, c’est plusieurs milliers de dollars supplémentaires que j’aurais économisé. Pour plus de détails à ce sujet, voir l’article : « Pourquoi ne pas rembourser mon hypothèque plus rapidement ».
 
Avantages
Cotiser au Régime Enregistré d’Épargne Retraite (REER) comporte plusieurs avantages. Le premier et le plus important est le report d’impôts. En gros, si vous gagnez un revenu de 55,000$ et que vous cotisez 5,000$ à votre REER, vous aurez un revenu imposable de 50,000$; donc, vous paierez de l’impôt sur 50,000$ plutôt que sur 55,000$. Une chose importante que les gens oublient (ou ne réalisent pas), c’est que l’impôt sur le revenu est une dette que l’on doit chaque année à la société, dette au taux marginal variant de 31% à 54.75%* selon son revenu imposable. Donc, pour un placement de 5,000$ dans un REER, avec un revenu imposable de 50,000$ et un taux marginal d’imposition de 42% (22% au fédéral et 20% au provincial)*, c’est une économie d’impôt immédiate de 2,100$.
 
Un deuxième avantage important est que tous les gains réalisés à l’intérieur du REER sont aussi avec report d’imposition. Ce qui veut dire que tant que l’argent reste à l’intérieur du REER, celui-ci n’est pas imposable, contrairement à un placement non enregistré où les gains de l’année sont imposés dans l’année où ils sont gagnés.  Ceci a un énorme impact sur le placement car votre portefeuille grossira beaucoup plus rapidement.
 
Ex :               Placement non enregistré
 Valeur nette du placement après 5 ans : 5,768.29$
 
Placement enregistré (REER) – les gains sur impôts sont réinvestis dans le REER
Si le taux d’imposition au retrait est aussi de 42%, la valeur nette du placement après 5 ans : 6,207.43$.
 
Un troisième avantage est les régimes fiscaux disponible grâce aux REER, tel que le Régime d’Accession à la Propriété (RAP) pour aider les gens qui veulent acheter une première maison ou encore le Régime d’Encouragement à l’Éducation Permanente (REEP) pour aider les gens qui désirent retourner à l’école à temps plein. Ces régimes permettent de retirer les sommes du REER sans payer l’impôt à condition de rembourser dans les 15 ans suivants le retrait (un remboursement annuel minimal est requis en fonction du montant du retrait et du nombre d’année de remboursement restantes).
 
Un quatrième avantage est que, normalement, lors du retrait de vos cotisations, votre revenu sera moins élevé que lorsque vous avez cotisé, et idéalement sera dans une tranche d’imposition inférieure à celle que vous payez aujourd’hui. Par exemple, si aujourd’hui votre revenu imposable est 50,000$, vous aurez un taux marginal d’imposition de 42% alors que lorsque vous retirerez vos cotisations, si vos revenus totalisent 40,000$, votre taux marginal d’imposition sera de 31%*. Dans notre exemple précédent, nous avons remarqué que même à taux d’imposition identique, il était avantageux d’investir dans le REER, imaginez si votre taux d’imposition au retrait était moins élevé!
 
Mise en situation
 
Vous n’êtes toujours pas convaincu ou vous avez du mal à visualiser ce que cela peut représenter? Voici une mise en situation qui vous fera voir les économies qui peuvent résulter d’un placement REER versus un placement non enregistré. 
Jean a 50 ans et veut placer 5,000$ par année pendant 10 ans pour sa retraite. Il gagne 55,000$ par année, son taux marginal d’imposition est de 42% et il s’attend à un rendement moyen de 6% sur ses placements. Il se demande s’il devrait investir dans son REER ou dans un placement non enregistré.
A)       Option REER – Avec réinvestissement des sommes d’impôt économisées dans le REER.
       (Voir le tableau plus bas pour les détails.)
Après 10 ans, Jean obtiendra un placement de 113,326.99$. Bien sûr, il lui faudra payer de l’impôt lors du retrait. S’il décide de retirer la totalité d’un seul coup (situation non souhaitable car le taux marginal d’imposition sera de 51,75%) il obtiendra un montant forfaitaire de  54,680.27$ (et paiera 58,646.72$ en impôts).
Par contre, s’il décide de retirer cette somme sur 5 ans, en plus de continuer à collecter des intérêts sur le montant toujours dans son REER, l’impôt payé sera grandement diminué car au lieu d’un taux marginal d’imposition de 51.75%, son taux marginal sera de 31% et le montant total gagné net sera de 87,730.40$.
 
Capital Investi :     50,000.00$
Gain sur impôt :    33,585.47$
Intérêts cumulé :  43,559.93$
Impôt payé :          39,415.00$
Total investiss :    87,730.40$ (Capital investi + gain sur impôt + intérêts gagnés – impôt payé)
 
B)       Option Placement non enregistré
         (Voir le tableau plus bas pour les détails.)
Si Jean décidait de placer son argent dans un compte non enregistré, pendant la même période avec les même taux, il ne pourrait bénéficier du report d’impôt ni pour la somme placée ni pour les gains accumulés et il devrait payer l’impôt sur ces gains (ou intérêts dans le tableau plus bas) à chaque année. Ceci réduirait le montant annuel cumulé (puisqu’une partie sera déjà donnée au fisc). Par exemple, pour la première année, il aura un gain de 300$, avant de pouvoir réinvestir ce montant, mais comme il devra payer de l’impôt en fonction de son taux marginal d’imposition, il ne lui restera que 174$ à réinvestir.
Après 10 ans, Jean obtiendrait un placement de 60,642.15$ net d’impôt. Par contre, si le placement est retiré sur 5 ans, grâce aux intérêts qui continueront à s’accumuler, le montant total gagné net sera de 64,850.30$.

Capital Investi :     50,000.00$
Gain sur impôt :              0.00$
Intérêts cumulé :  25,603.97$
Impôt payé :          10,753.67$
Total investiss :     64,850.30$ (Capital investi + gain sur impôt + intérêts gagnés – impôt payé)
 
Donc, au final, si Jean décidait de retirer l’argent d’un seul coup, il ne serait pas avantageux pour lui de l’investir dans un REER (il obtiendrait un total de 60,642.15$ dans son compte non enregistré vs 54,680.27$ de son REER). Par contre, si ses retraits étaient étalés sur 5 ans, il obtiendrait 22,880.10$ de plus avec son placement REER que son placement non enregistré (87,730.40$ - 64,850.30$).
 
Les comptes enregistrés, comme les REER et les CELI, ont de nombreux avantages par rapport aux comptes non enregistrés. C’est pourquoi il est souvent judicieux de maximiser leur utilisation. Par contre, il faut bien analyser ses besoins avant de décider d’investir dans une ou l’autre de ces options. Par exemple, si vous désirez placer de l’argent à court terme, ou pour un projet spécifique, le CELI pourrait être une meilleure option que le REER. Vous auriez avantage à discuter avec votre conseiller financier avant de prendre une décision, car celle-ci pourrait avoir de lourdes conséquences fiscales.
 
* Basé sur les taux d’imposition du Québec pour 2014.

samedi 14 juin 2014

Je suis officiellement conseillère financière!

Bonjour,

La plupart d'entre vous le savez sans doute, en 2014, j'ai pris la décision de réorienter ma carrière vers le domaine financier. Certains me disent que c'est tout un changement; personnellement, je trouve que c'était un choix logique. Voici un résumé mon parcours:
 
Cheminement
Depuis que je suis jeune, j'ai l'ambition de démarrer ma propre entreprise. Ne sachant pas par où commencer, ni comment m'y prendre, j'ai décidé, après le secondaire, de poursuivre mes études en Comptabilité et Gestion. C'est à ce moment que je me suis rendue compte que j'aimais beaucoup les chiffres, la planification de budget, faire des analyses, etc.
En terminant le Cégep, je ne savais toujours pas quelle entreprise démarrer alors j'ai décidé d'entrer sur le marché du travail. De plus, ma mère et moi avions, à ce moment, pris la décision d'acheter un duplex, l'argent devait donc entrer sur une base régulière. J'ai, comme on dit, commencé au bas de l'échelle, mais très rapidement su faire mes preuves auprès de mes employeurs; 4 ans plus tard, je devenais contrôleur de coûts dans une grande compagnie d'ingénierie. Durant ces 4 premières années, afin d"arrondir les fins de mois" - parce qu'une maison, disons le, ca coûte cher - j'ai démarré ma petite entreprise individuelle en comptabilité et j'y consacrais, en moyenne, une dizaine d'heures par semaine.
J'ai ensuite travaillé 3 ans (ou presque) comme contrôleur de coût - le titre exact était Responsable, chargée de contrats, mais ca voulait dire la même chose... c'était un très bon emploi, je travaillais pour une belle compagnie, avais un bon salaire et de bons avantages sociaux, j'appréciais énormément mes collègues, mais je ressentais un genre de vide. J'avais la mauvaise impression que mon travail n'avait pas de réelle contribution à la société et l'envie de faire quelque chose qui pourrait avoir une incidence directe sur la vie des gens. Aussi, l'idée de démarrer ma propre entreprise à refait surface; je me sentais prête.
Mais quoi faire? J'ai toujours eu un bon sens analytique, j'adore faire des budgets, calculer et comparer des scénarios, donc il était clair que je devais rester dans le domaine compable ou financier. C'est alors qu'à l'automne 2013, j'ai rencontré une conseillère financière et j'ai eu un déclic. Voilà, c'est en devenant conseillère financière que je pourrais réellement m'épanouir et aider les gens à atteindre leurs buts personnels et leur indépendance financière. C'est à ce moment que j'ai entrepris les démarches, j'ai rencontré quelques conseillers, j'ai aussi rencontré des directeurs de certaines compagnies et j'ai finalement arrêté mon choix sur SFL - Partenaire de Desjardins Sécurité Financière.
 
Pourquoi SFL?
Voici un court video de 2 minutes sur la compagnie.



Les différents avantages:
   - Le soutien d'un grand groupe (accès direct à des notaires, fiscalistes, spécialistes en Assurance   
     Collective, formations, encadrement grâce à un système de mentorat, etc.)

   - L'exclusivité aux produits Desjardins

   - L'autonomie d'être courtier indépendant - SFL n'offrent aucun produits, et bien que partenaire de
     Desjardins Sécurité Financière, nous n'avons pas l'obligation d'offrir les produits Desjardins. Nous
     avons la possibilité d'offrir les produits de la majorité des autres compagnies.


Pour plus de renseignements, n'hésitez pas à me contacter:

Stéphanie Rainville
T : 514-483-2070 #223
F : 514-483-3379
T : 1-877-483-2070
srainville@sflmaisonneuve.com
http://www.sflassuranceplacement.ca/