vendredi 12 septembre 2014

vendredi 18 juillet 2014

Transformer 20$ par semaine en portefeuille de 306,000$, oui c’est possible!

Lorsqu’on parle de placements, les mots clés sont : patience, constance et ténacité. Oui, si vous n’êtes pas déjà millionnaire, créer un portefeuille prend du temps. Il faut être patient! Bien sûr, vous pourriez prendre tout votre argent et le jouer au casino à la roulette, mais l’idée n’est pas de « jouer » votre argent, mais bien de la faire fructifier, car à la roulette vous pourriez bien tout perdre. Lorsqu’on investit son argent, on tente de limiter les risques. Il faut être constant; un bon exemple de constance lorsqu’on veut augmenter son portefeuille est de procéder à des virements automatiques directement de votre compte bancaire à chaque paie. Et finalement, la ténacité, le marché fluctue continuellement et il peut être difficile pour certain de voir leur portefeuille perdre une partie de sa valeur. Le plus important, garder son sang-froid et même dans la limite du possible, profiter de la baisse du marché pour investir davantage! Bref, j’imagine que vous en avez assez de ce bla bla (qui est, soit dit en passant, très important), ce que vous voulez réellement savoir c’est COMMENT? Comment peut-on transformer un simple 20$ par semaine en un portefeuille de plus de 300,000$? Et bien en faisant preuve de patience, de constance et de ténacité! Hahaha!    
 
Un exemple concret
Imaginons que vous avez aujourd’hui 30 ans et que vous décidiez d’investir 20$ par semaine (ou 1,020$ par an) dans votre REER. Votre taux d’imposition marginal est de 42%. Chaque année, le gain d’impôt réalisé est automatiquement réinvesti. Comme nous savons que les marchés sont parfois à la hausse et parfois à la baisse, prenons un scénario où le portefeuille rapportera en moyenne 6% d’intérêt annuel jusqu’à votre retraite et 3,5% par la suite, jusqu’à la fin du décaissement. Vous désirez prendre votre retraite à 67 ans et pensez avoir besoin de vos revenus de retraite durant 18 ans, soit jusqu’à ce que vous ayez 85 ans.
 
Pour le détail des calculs, vous référer aux tables complètes au bas de l’article. Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de lire mes articles précédents et qui auraient de la difficulté à comprendre les tables, je vous invite à aller lire les articles précédents où sont expliqués plus clairement les calculs).
 
Votre investissement à la retraite aura une valeur de 231,878.27$, dont 193,398.27$ en intérêt.
 










 
 
 
Lorsque vous aurez 67 ans, vous cesserez d’investir dans votre REER et commencerez à retirer graduellement les sommes de votre portefeuille. Disons, à raison de 17,000$ par an (à partir de 71 ans, les sommes seront transférées dans un FERR). Puisque l’argent n’est pas entièrement retirée d’un seul coup, la balance restante dans le portefeuille continue à générer des intérêts, qui au bout de 18 ans, auront générés 74,121.73$ d’intérêts additionnels.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Donc, vous investirez au total 38,480$ (20$ * 52 semaines * 37 ans) qui vous rapportera 306,000$! Bien entendu, lorsque vous retirerez, à chaque année, les sommes de votre REER (ou FERR) vous devrez payer l’impôt sur vos retraits annuels de 17,000$.
 
 
Investissement
 
Décaissement
 
N’oubliez pas que vous être unique et que la solution qui a si bien fonctionnée pour votre beau-frère pourrait ne pas vous convenir, c’est pourquoi il est important, avant de prendre des décisions importantes, d’en discuter avec son conseiller en sécurité financière. Pour une même personne, de nombreuses situations sont possible. J’ai parlé ici de REER, mais on aurait aussi pu parler d’autres outils de placement. Le plus important est d’avoir une approche globale qui tient compte des besoins réels de chaque client, de son profil d’investisseur et de sa tolérance au risque.
 
Afin de vous aider à prendre des décisions éclairées sur vos finances personnelles, je vous invite à me contacter à l’adresse courriel suivante : srainville@sflmaisonneuve.com ou au numéro de téléphone suivant 514-483-2070 #223.
  
 

samedi 21 juin 2014

Tombez en amour avec les REER!

Il y a 5 ans, lorsqu’on me parlait de REER,  ça me donnait des brûlures d’estomac. À 22 ans, à peine sortie de l’école, copropriétaire d’un duplex et avec une voiture neuve à payer, la dernière chose dont j’avais envie, c’était d’entendre parler de REER ou de retraite. Premièrement, cette dernière ne viendrait pas avant une quarantaine d’année et en plus, il était hors de question que je me prive des derniers centimes que j’avais pu amasser à la sueur de mon front, en travaillant une 2e job à mon compte, pour les placer dans un REER, où je ne pourrais plus y toucher avant la retraite. Ma pensée était : « C’est mon argent, je veux pouvoir en faire ce que je veux».
 
Je me rends bien compte aujourd’hui que j’aurais eu avantage à être mieux informée. Si, plutôt que de vouloir m’acharner à rembourser plus rapidement mon hypothèque, j’avais plutôt décider de cotiser à mon REER, c’est plusieurs milliers de dollars supplémentaires que j’aurais économisé. Pour plus de détails à ce sujet, voir l’article : « Pourquoi ne pas rembourser mon hypothèque plus rapidement ».
 
Avantages
Cotiser au Régime Enregistré d’Épargne Retraite (REER) comporte plusieurs avantages. Le premier et le plus important est le report d’impôts. En gros, si vous gagnez un revenu de 55,000$ et que vous cotisez 5,000$ à votre REER, vous aurez un revenu imposable de 50,000$; donc, vous paierez de l’impôt sur 50,000$ plutôt que sur 55,000$. Une chose importante que les gens oublient (ou ne réalisent pas), c’est que l’impôt sur le revenu est une dette que l’on doit chaque année à la société, dette au taux marginal variant de 31% à 54.75%* selon son revenu imposable. Donc, pour un placement de 5,000$ dans un REER, avec un revenu imposable de 50,000$ et un taux marginal d’imposition de 42% (22% au fédéral et 20% au provincial)*, c’est une économie d’impôt immédiate de 2,100$.
 
Un deuxième avantage important est que tous les gains réalisés à l’intérieur du REER sont aussi avec report d’imposition. Ce qui veut dire que tant que l’argent reste à l’intérieur du REER, celui-ci n’est pas imposable, contrairement à un placement non enregistré où les gains de l’année sont imposés dans l’année où ils sont gagnés.  Ceci a un énorme impact sur le placement car votre portefeuille grossira beaucoup plus rapidement.
 
Ex :               Placement non enregistré
 Valeur nette du placement après 5 ans : 5,768.29$
 
Placement enregistré (REER) – les gains sur impôts sont réinvestis dans le REER
Si le taux d’imposition au retrait est aussi de 42%, la valeur nette du placement après 5 ans : 6,207.43$.
 
Un troisième avantage est les régimes fiscaux disponible grâce aux REER, tel que le Régime d’Accession à la Propriété (RAP) pour aider les gens qui veulent acheter une première maison ou encore le Régime d’Encouragement à l’Éducation Permanente (REEP) pour aider les gens qui désirent retourner à l’école à temps plein. Ces régimes permettent de retirer les sommes du REER sans payer l’impôt à condition de rembourser dans les 15 ans suivants le retrait (un remboursement annuel minimal est requis en fonction du montant du retrait et du nombre d’année de remboursement restantes).
 
Un quatrième avantage est que, normalement, lors du retrait de vos cotisations, votre revenu sera moins élevé que lorsque vous avez cotisé, et idéalement sera dans une tranche d’imposition inférieure à celle que vous payez aujourd’hui. Par exemple, si aujourd’hui votre revenu imposable est 50,000$, vous aurez un taux marginal d’imposition de 42% alors que lorsque vous retirerez vos cotisations, si vos revenus totalisent 40,000$, votre taux marginal d’imposition sera de 31%*. Dans notre exemple précédent, nous avons remarqué que même à taux d’imposition identique, il était avantageux d’investir dans le REER, imaginez si votre taux d’imposition au retrait était moins élevé!
 
Mise en situation
 
Vous n’êtes toujours pas convaincu ou vous avez du mal à visualiser ce que cela peut représenter? Voici une mise en situation qui vous fera voir les économies qui peuvent résulter d’un placement REER versus un placement non enregistré. 
Jean a 50 ans et veut placer 5,000$ par année pendant 10 ans pour sa retraite. Il gagne 55,000$ par année, son taux marginal d’imposition est de 42% et il s’attend à un rendement moyen de 6% sur ses placements. Il se demande s’il devrait investir dans son REER ou dans un placement non enregistré.
A)       Option REER – Avec réinvestissement des sommes d’impôt économisées dans le REER.
       (Voir le tableau plus bas pour les détails.)
Après 10 ans, Jean obtiendra un placement de 113,326.99$. Bien sûr, il lui faudra payer de l’impôt lors du retrait. S’il décide de retirer la totalité d’un seul coup (situation non souhaitable car le taux marginal d’imposition sera de 51,75%) il obtiendra un montant forfaitaire de  54,680.27$ (et paiera 58,646.72$ en impôts).
Par contre, s’il décide de retirer cette somme sur 5 ans, en plus de continuer à collecter des intérêts sur le montant toujours dans son REER, l’impôt payé sera grandement diminué car au lieu d’un taux marginal d’imposition de 51.75%, son taux marginal sera de 31% et le montant total gagné net sera de 87,730.40$.
 
Capital Investi :     50,000.00$
Gain sur impôt :    33,585.47$
Intérêts cumulé :  43,559.93$
Impôt payé :          39,415.00$
Total investiss :    87,730.40$ (Capital investi + gain sur impôt + intérêts gagnés – impôt payé)
 
B)       Option Placement non enregistré
         (Voir le tableau plus bas pour les détails.)
Si Jean décidait de placer son argent dans un compte non enregistré, pendant la même période avec les même taux, il ne pourrait bénéficier du report d’impôt ni pour la somme placée ni pour les gains accumulés et il devrait payer l’impôt sur ces gains (ou intérêts dans le tableau plus bas) à chaque année. Ceci réduirait le montant annuel cumulé (puisqu’une partie sera déjà donnée au fisc). Par exemple, pour la première année, il aura un gain de 300$, avant de pouvoir réinvestir ce montant, mais comme il devra payer de l’impôt en fonction de son taux marginal d’imposition, il ne lui restera que 174$ à réinvestir.
Après 10 ans, Jean obtiendrait un placement de 60,642.15$ net d’impôt. Par contre, si le placement est retiré sur 5 ans, grâce aux intérêts qui continueront à s’accumuler, le montant total gagné net sera de 64,850.30$.

Capital Investi :     50,000.00$
Gain sur impôt :              0.00$
Intérêts cumulé :  25,603.97$
Impôt payé :          10,753.67$
Total investiss :     64,850.30$ (Capital investi + gain sur impôt + intérêts gagnés – impôt payé)
 
Donc, au final, si Jean décidait de retirer l’argent d’un seul coup, il ne serait pas avantageux pour lui de l’investir dans un REER (il obtiendrait un total de 60,642.15$ dans son compte non enregistré vs 54,680.27$ de son REER). Par contre, si ses retraits étaient étalés sur 5 ans, il obtiendrait 22,880.10$ de plus avec son placement REER que son placement non enregistré (87,730.40$ - 64,850.30$).
 
Les comptes enregistrés, comme les REER et les CELI, ont de nombreux avantages par rapport aux comptes non enregistrés. C’est pourquoi il est souvent judicieux de maximiser leur utilisation. Par contre, il faut bien analyser ses besoins avant de décider d’investir dans une ou l’autre de ces options. Par exemple, si vous désirez placer de l’argent à court terme, ou pour un projet spécifique, le CELI pourrait être une meilleure option que le REER. Vous auriez avantage à discuter avec votre conseiller financier avant de prendre une décision, car celle-ci pourrait avoir de lourdes conséquences fiscales.
 
* Basé sur les taux d’imposition du Québec pour 2014.

samedi 14 juin 2014

Je suis officiellement conseillère financière!

Bonjour,

La plupart d'entre vous le savez sans doute, en 2014, j'ai pris la décision de réorienter ma carrière vers le domaine financier. Certains me disent que c'est tout un changement; personnellement, je trouve que c'était un choix logique. Voici un résumé mon parcours:
 
Cheminement
Depuis que je suis jeune, j'ai l'ambition de démarrer ma propre entreprise. Ne sachant pas par où commencer, ni comment m'y prendre, j'ai décidé, après le secondaire, de poursuivre mes études en Comptabilité et Gestion. C'est à ce moment que je me suis rendue compte que j'aimais beaucoup les chiffres, la planification de budget, faire des analyses, etc.
En terminant le Cégep, je ne savais toujours pas quelle entreprise démarrer alors j'ai décidé d'entrer sur le marché du travail. De plus, ma mère et moi avions, à ce moment, pris la décision d'acheter un duplex, l'argent devait donc entrer sur une base régulière. J'ai, comme on dit, commencé au bas de l'échelle, mais très rapidement su faire mes preuves auprès de mes employeurs; 4 ans plus tard, je devenais contrôleur de coûts dans une grande compagnie d'ingénierie. Durant ces 4 premières années, afin d"arrondir les fins de mois" - parce qu'une maison, disons le, ca coûte cher - j'ai démarré ma petite entreprise individuelle en comptabilité et j'y consacrais, en moyenne, une dizaine d'heures par semaine.
J'ai ensuite travaillé 3 ans (ou presque) comme contrôleur de coût - le titre exact était Responsable, chargée de contrats, mais ca voulait dire la même chose... c'était un très bon emploi, je travaillais pour une belle compagnie, avais un bon salaire et de bons avantages sociaux, j'appréciais énormément mes collègues, mais je ressentais un genre de vide. J'avais la mauvaise impression que mon travail n'avait pas de réelle contribution à la société et l'envie de faire quelque chose qui pourrait avoir une incidence directe sur la vie des gens. Aussi, l'idée de démarrer ma propre entreprise à refait surface; je me sentais prête.
Mais quoi faire? J'ai toujours eu un bon sens analytique, j'adore faire des budgets, calculer et comparer des scénarios, donc il était clair que je devais rester dans le domaine compable ou financier. C'est alors qu'à l'automne 2013, j'ai rencontré une conseillère financière et j'ai eu un déclic. Voilà, c'est en devenant conseillère financière que je pourrais réellement m'épanouir et aider les gens à atteindre leurs buts personnels et leur indépendance financière. C'est à ce moment que j'ai entrepris les démarches, j'ai rencontré quelques conseillers, j'ai aussi rencontré des directeurs de certaines compagnies et j'ai finalement arrêté mon choix sur SFL - Partenaire de Desjardins Sécurité Financière.
 
Pourquoi SFL?
Voici un court video de 2 minutes sur la compagnie.



Les différents avantages:
   - Le soutien d'un grand groupe (accès direct à des notaires, fiscalistes, spécialistes en Assurance   
     Collective, formations, encadrement grâce à un système de mentorat, etc.)

   - L'exclusivité aux produits Desjardins

   - L'autonomie d'être courtier indépendant - SFL n'offrent aucun produits, et bien que partenaire de
     Desjardins Sécurité Financière, nous n'avons pas l'obligation d'offrir les produits Desjardins. Nous
     avons la possibilité d'offrir les produits de la majorité des autres compagnies.


Pour plus de renseignements, n'hésitez pas à me contacter:

Stéphanie Rainville
T : 514-483-2070 #223
F : 514-483-3379
T : 1-877-483-2070
srainville@sflmaisonneuve.com
http://www.sflassuranceplacement.ca/


dimanche 18 mai 2014

Pourquoi NE PAS rembourser son hypothèque plus rapidement ?

Non, non, je ne suis pas tombée sur la tête. Je ne sais pas si vous vous classez dans la catégorie de gens qui déteste les dettes, mais vous savez comme comme moi à quel point il est parfois difficile de s’en débarrasser. On veut s’en sortir au plus vite! Donc, lorsqu’on se fait offrir la possibilité de réduire l’échéance de paiement de  l’emprunt hypothécaire de quelques années en investissant quelques dollars supplémentaires par semaine ou par mois, ceci semble très intéressant. Surtout considérant que l’emprunt hypothécaire représente souvent une dette dans les 200,000$1 échelonnée sur 20, 25 voir même 30 ans!

Nous ne sommes plus à l’époque de nos parents; les taux d’intérêts sur les hypothèques ne sont plus de 10 – 15%. L’économie actuelle joue en faveur des investisseurs immobiliers grâce aux taux d’intérêts sur emprunts très bas alors pourquoi ne pas profiter de cette baisse pour faire fructifier votre argent au maximum?

 Il est assez fréquent de se faire offrir par les institutions bancaires d’augmenter la valeur des paiements hypothécaires afin de rembourser l’hypothèque plus rapidement. La plupart d’entre-elles offrent même la possibilité de rembourser jusqu’à 15% de la valeur totale de l’emprunt chaque année. Les représentants de ces institutions  essaieront de vous convaincre que ceci est très avantageux et que vous économiseriez des dizaines de milliers de dollars en intérêt et que vous réduirez la durée total de votre emprunt de quelques années.

Attention, bien qu’il soit vrai que de la rembourser plus rapidement pourrait vous faire sauver des intérêts, vous devez savoir qu’il y a d’autres moyens aussi simple, peu risqués et plus lucratif d’investir votre argent.

Ce qu’il faut comprendre c’est qu’une banque est « une entreprise de commerce de l’argent via des réceptions et avancements de fonds, des prêts, la gestion de valeurs boursières2»; une ENTREPRISE. Comme toute entreprise, le but principal est de faire de l’argent. Donc, lorsqu’ils vous encouragent à payer plus rapidement votre hypothèque, la raison véritable n’est pas de vous aider à augmenter votre avoir ou diminuer vos dettes, mais bien de collecter le plus d’argent possible afin, soit de le réinvestir avec un rendement plus élevé, de le prêter à d’autre clients avec un taux d’intérêt plus élevé ou encore de rembourser leurs propres dettes. 

Ceci n’est pas mauvais en soi, c’est le principe même de l’économie; je ne blâme pas les institutions financières.  Par contre, pourquoi laisser à d’autres la chance de faire fructifier votre argent pour qu’ils prospèrent alors que vous pourriez le faire vous-même? Pourquoi s’empresser de rembourser une dette de 3% - 4% alors que vous pourriez investir votre argent et en plus réduire une dette de près de 40%? En effet, chaque année les gouvernements provincial et fédéral réclament des impôts sur la valeur totale de vos revenus. En 2014, une personne qui gagne 50,000.00$ sera imposée à 20% au provincial et 22% au fédéral. Ce n’est pas négligeable. Au moins, les gouvernements ont mis en place des régimes fiscaux, dont le Régime Enregistré d’Épargne Retraite (REER), qui en plus d’être un bon moyen de s’assurer des revenus à la retraite, permet à court terme de réduire le montant d’impôt payé.

Finalement, il faut penser que le fait de rembourser son hypothèque avant le terme pourrait causer des problèmes de liquidité, car l’argent investi sur la maison ne peut généralement être récupérée que par la revente de la maison (ou en ré-hypothéquant la maison, ce qui n’est pas souhaitable), tandis que l’argent investie dans un REER, CELI ou autre placement est beaucoup plus liquide (disponible plus rapidement et facilement).

 
Mise en situation
Plutôt que de rembourser son hypothèque plus rapidement, Guy se demande s’il serait préférable de l’investir dans son REER. Il a une hypothèque pour 200,000.00$ avec un taux d’intérêt de 4%. Le prêt à été signé pour une période de 5 ans et il devra rembourser la totalité sur une période de 25 ans.

Voici ce que lui propose son institution bancaire. Dans le premier tableau,  le paiement régulier de 1,055.57$ par mois. Dans le second tableau, chaque paiement mensuel est augmenté d’un montant supplémentaire de 60$. Au bout des 25 années d’emprunt, Guy aura économisé 11,556.80$ d’intérêts et l’hypothèque sera complètement remboursée après 275 mois, soit 23 ans, une économie de 2 ans de paiement!

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


 

 
 
 
  
Disons maintenant qu'il décide d’investir le même 60$ par mois dans son REER plutôt que sur son hypothèque. Il estime que ce dernier devrait lui rapporter un rendement moyen de 4% (Bien sur dans la réalité, le rendement du placement sera variable en fonction des fonds choisis et des fluctuations des marchés (boursiers, de change, etc), mais pour simplifier l’exercice, nous emploierons un rendement moyen)**.

**Afin de démontrer que même à taux égal cette solution demeure plus avantageuse, j’ai choisi le même taux de rendement pour le placement que le taux hypothécaire et afin de faciliter le calcul des intérêts, ceux-ci ont été comptabilisés de façon annuelle. Le taux d’imposition est de 42%. Finalement, considérons que l’économie d’impôt engendrée sera directement réinvestie dans le REER.

Voici le résultat :


Après 5 ans, le REER de Guy aura accumulé 6,454.60$ et après 25 ans, c’est 51,956.22$ qu’il aura accumulé. Aussi, vous pouvez remarquer qu’à partir de la 13e année, le montant d’intérêt annuel gagné est supérieur au montant de capital investi (en jaune)! C’est l’effet que provoque l’intérêt composé.  

Bien sûr, vous pourriez insister sur le fait que lorsque Guy retirera les sommes de son REER, celles-ci seront imposables et vous auriez tout à fait raison. Il est impossible de savoir quel montant et quel taux d’imposition seront utilisés à ce moment, mais on peut élaborer 2 scénarios.

Scénario 1 (solution défavorable) : Si Guy décidait de retirer la somme totale de son REER, au taux d’imposition de 42%, il devrait payer  21,821.61$ d’impôt et il lui resterait 30,134.61$ net (51,956.22$ - 21,821.61$). Ce qui représente tout de même 18,577.81$ de plus que le 11,556.80$ d’économies proposé par votre institution bancaire!

Scénario 2 (solution optimale) : Si Guy décidait de retirer la somme de son REER sur 5 ans, en plus de réduire son taux d’imposition marginal à 31%, les sommes conservées dans le REER continueraient à faire des intérêts, ce qui serait encore plus profitable. De cette façon, il ne paierait que 17,422.58$ d’impôt et avec les intérêts supplémentaires accumulés, il bénéficierait d’un montant net de 38,779.30$.

Récapitulatif

 
Ce qui est important de retenir, c’est que, contrairement à la croyance générale, du point de vue financier, rembourser son hypothèque plus rapidement n’est pas toujours la meilleure chose à faire. Par contre, lorsque les taux d’intérêt sur emprunts sont très élevés, il peut devenir plus avantageux de le faire.

Un autre point à noter, comme aujourd’hui les taux d’intérêts sont très bas, les taux d’intérêts sur placements le sont (malheureusement) aussi. Donc, une personne qui a une tolérance au risque très faible et qui préfère investir dans des titres du marché monétaire aurait sûrement avantage à rembourser son hypothèque plus rapidement puisque ceux-ci vont probablement lui rapporter entre 0,2% et 2% selon l’échéance de son placement.

Finalement, chaque situation est différente, c’est pourquoi il est recommandé de rencontrer un conseiller financier pour voir quelle option vous convient le mieux.

 

1- En 2013, le prix de vente moyen d’une maison unifamiliale était de 257,565$. On parlait de 248,067$ pour les copropriétés et de 353,296$ pour les Plex (2 @ 5 logements) Source : Le Baromètre MLS® du marché résidentiel, 4e trimestre 2013, Fédération des chambres immobilières du Québec.
2- http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/banque/


 

samedi 10 mai 2014

Investir dans un Fond Commun de placements?


·         Qu’est-ce qu’un fonds commun de placement?

 Un fonds commun de placement (FCP) est un investissement regroupant les sommes d’argent de nombreux individus ou sociétés et placés dans un grand nombre de titres différents (actions de sociétés, obligations, instruments du marché monétaire, etc.) afin de faire fructifier l’avoir collectif de façon la plus diversifiée possible. Il offre la possibilité à chacun d’investir dans une plus grande gamme de produits autrement inaccessible.

 Ex : Bob aimerait investir 500$, il pourrait décider d’acheter 50 actions de la compagnie ABC à 10$. Si au cours de l’année la valeur de l’action d’ABC descendait à 5$, le portefeuille de Bob subirait une perte de 250$ ((5$ - 10$) x 50 parts) et son portefeuille vaudrait maintenant 250$.

 Par contre, Bob pourrait décider d’acheter des parts de fonds communs de placement qui inclut des actions de la compagnie ABC. Avec son 500$, il pourrait, par exemple, acheter 50 parts du portefeuille diversifié à 10$ chacune. Si la valeur de l’action ABC diminuait à 5$, ses parts vaudraient maintenant 9$ chacune, il perdrait donc seulement 50$ ((9$ - 10$) x 50 parts) et son portefeuille vaudrait maintenant 450$. Grâce à la diversification de son portefeuille, il a pu limiter sa perte.
 
         
Il existe de nombreux types de fonds. Ceux-ci sont gérés par des gestionnaires de portefeuille afin de répondre aux besoins des investisseurs, notamment au niveau des objectifs de placement, de la tolérance au risque et de l’horizon temporel de ces derniers. Par exemple, une personne de 30 ans qui désire commencer à placer de l’argent pour sa retraite n’aura vraisemblablement pas les mêmes besoins qu’une personne de 62 ans qui prendra sa retraite dans 5 ans.
 
·         Les avantages d’investir dans un fonds commun de placement :

o    Gestion professionnelle : Les fonds communs sont gérés par des gestionnaires de portefeuilles qui sont responsable des décisions de placement du fonds. Grâce à leur expérience et des outils perfectionnés, ces spécialistes sont en mesure de  faire des recherches approfondies sur les différents marchés et titres afin de prendre les meilleures décisions possibles. Ce sont eux qui sélectionnent les titres correspondant aux objectifs du fonds.

o    Facilité d’accès : Beaucoup de fonds communs offrent à possibilité d’investir des sommes initiales aussi petites que 500$ avec la possibilité de faire des versements additionnels de 25$ ou 50$. La plupart offrent aussi la possibilité de faire des virements automatiques à chaque période de paie ou à chaque mois. Il est donc très facile de commencer à épargner. De plus en plus de fonds sont maintenant sans frais d’achat, ce qui permet de faire augmenter son investissement beaucoup plus rapidement.

o    Diversification : Les fonds communs proposent un moyen facile et abordable d’avoir accès à une très grande variété de placements qui seraient très difficile d’acquérir et de gérer individuellement. De plus, il serait financièrement difficile pour un individu d’investir dans chaque titre inclus dans un fonds commun. Le fait de diversifier son portefeuille en limite grandement les risques de fluctuation. A noter que la valeur totale d’un fonds commun de placement peut varier entre quelques centaines de milliers à plusieurs centaines de millions de dollars.

o    Flexibilité : Les fonds communs offrent des solutions pour tous les types d’investisseurs. Ceux-ci peuvent facilement transférer l’argent de fonds à mesure que leurs besoins changent.

o    Liquidité : Les parts de fonds communs peuvent habituellement être achetées et vendues chaque jour. L’investisseur peut donc s’attendre à recevoir les produits d’une vente dans les trois jours ouvrable suivant la transaction. Certaines exceptions s’appliquent, il est important de lire le prospectus du fonds pour connaitre les modalités d’achats et de vente.
 

Les frais liés aux fonds communs de placement

Comme nous l’avons vu précédemment, les fonds communs de placements offrent de nombreux avantages et malheureusement, ces avantages ne sont pas gratuits. Vous pourriez entre autre être amenés à payer des frais d’achat, des frais de rachat et/ou des frais de gestion.

Frais d’achat : ou frais d’acquisition. Frais variant entre 1% et 5% de la valeur du montant d’achat de parts et sont versées par l’investisseur au distributeur lors de l’achat de parts. Ces frais peuvent souvent être négociés, surtout si vous investissez un gros montant. A noter que certains fonds ne chargent aucun frais d’achat.

Frais de rachat : ou frais de vente. Frais variant entre 1% et 9% de la valeur du montant racheté et payés au moment du rachat. De nombreux fonds offrent une option de frais de vente différés (ou reportés); ce sont des frais de rachat qui diminuent progressivement tout au long du placement. Ex : la première année des frais de 7%, la 2e année des frais de 6%, la 3e 5%, etc. jusqu’à 0%.
 
Frais de gestion : Les coûts associés à la gestion et à l’exploitation du fonds sont calculés selon les coûts totaux engagés au cours d’une année sur la valeur moyenne du fonds durant cette même année. Chaque fonds est géré individuellement, on peut s’attendre à payer entre 1% et 2% en frais de gestion et ceux-ci sont directement déduits du rendement global du fonds. Donc, si un fonds offre un rendement global de 10% et comprend un ratio de frais de gestions de 1,5%, les investisseurs obtiendront un rendement de 8.5% sur leur portefeuille. C’est pourquoi il est très important, avant de choisir un fonds, d’en prendre connaissance.

Il faut faire attention par contre, ce n’est pas parce qu’un fonds commun comprend un frais de gestion élevé qu’il ne doit pas être choisi, car il pourrait offrir certains avantage que d’autres fonds n’offrent pas. Par contre, pour 2 fonds qui offrent des titres et des avantages semblables, il serait plus adéquat de choisir celui avec les frais de gestion les moins élevés.

Les frais de gestions comprennent : la commission du gestionnaire de portefeuille, les frais d’intérêts et taxes, les honoraires comptables et juridiques, les frais de tenue de dossiers des épargnants, etc.
 

Tous les frais à payer sont indiqués dans le prospectus du fonds et doivent être pris en compte avant de décider d’investir dans ce fonds. De plus en plus de fonds communs de placement sont vendus sans frais d’achat ou de rachat,  mais tous les fonds contiennent des frais de gestion.  Parlez à votre conseiller pour plus d’information sur les Fonds Communs de placement et la façon d’y investir.

samedi 3 mai 2014

Le secret pour devenir riche

La richesse d’esprit, c’est bien beau, mais ce que l’on veut, c’est de l’argent! Malheureusement, il n’y a pas de formule magique pour s’enrichir, et bien  que l’argent se classe parmi le top 5 des choses les plus importantes dans la vie des gens (avec la famille/amis, la santé, la carrière et le bonheur), celui-ci est souvent très bas dans la liste des priorités...
Bien des gens ont peur de connaître leur situation financière réelle, ils préfèrent se cacher la tête dans le sable plutôt que d’affronter la situation. Et la vie passe et ils sont frustrés; frustrés d’avoir travaillé si fort et d’avoir tant de dettes et si peu d’économies.
Une chose importante à comprendre, c’est que l’être humain n’est jamais satisfait et désire toujours plus, et ceci s’applique particulièrement à l’argent. Aussi, la notion de richesse est très relative. En effet, une personne qui n’a pas de placements et beaucoup de dettes considèrera peut-être que d’être riche signifie ne plus avoir de dettes. Pour une personne qui n’a pas de dettes mais pas de placements non plus, être riche signifie peut-être avoir plus de 100,000$ de placements et la personne qui possède 100,000$ ne se considère probablement pas riche et estimera que pour être riche une personne doit posséder au moins 1,000,000$ de placement et ainsi de suite.
Ce que je propose ici, ce sont des trucs à mettre en application afin d’augmenter votre capital. Plus vous serez en mesure d’appliquer ces conseils, plus votre valeur nette augmentera rapidement. Malheureusement, il faudra faire des efforts et faire preuve de discipline, de patience et de persévérance, surtout au début. Selon moi, les 2 premières années seront les plus difficiles, après cela la routine sera bien installée et votre capital commencera à fructifier, et vous commencerez à voir les résultats concrets de vos efforts.
Il n’y a rien de nouveau ni de magique dans les conseils que je vous donne ici, et ils sont si simple que vous les trouverez sans doute anodins, mais ils sont très efficaces et, avec un peu de volonté, ils vous permettront d’atteindre vos buts et objectifs de vie.

1-      Diminuez vos dépenses.
Les gens riches qui le demeurent tout au long de leur vie dépensent moins qu’ils ne gagnent, c’est prouvé. Un des principaux moyens d’augmenter son avoir est d’arrêter de le dépenser n’importe comment et de se concentrer sur l’essentiel. Bien sûr, la magnifique table de salon en bois sculptée à 3,000$ est vraiment magnifique, mais en avez-vous vraiment besoin? Avez-vous les moyens de vous la procurer? Diminuer vos dépenses n’est pas synonyme de se priver, mais plutôt de réfléchir avant d’acheter et d’éviter les dépenses folles. Vivez selon vos moyens!
                               Astuces

·        Attention aux frais de banque qui peuvent être très coûteux : vérifier si vous pouvez avoir un meilleur forfait mensuel, attention aux chèques sans provisions (si cela se produit souvent, peut-être auriez vous avantage à vous procurer une marge de crédit), évitez les retraits dans des guichets « ATM », etc.
·       Avant d’acheter, réfléchissez. En avez-vous vraiment besoin? Allez-vous l’utiliser? Pouvez-vous reporter l’achat à plus tard (peut-être attendre qu’il soit en solde)? Avez-vous vérifié si d’autres magasins offraient le même produits (vous pourriez le trouver moins cher ailleurs), pouvez-vous l’acheter usagé?
·       Évitez les coups de cœur, si un article vous « tombe dans l’œil », ne l’achetez pas tout de suite, prenez le temps de retourner à la maison et d’y réfléchir. Si vous n’avez pas le courage de retourner au magasin le chercher, c’est probablement que vous n’y tenez pas tant que ca.
·       Faites des listes de ce que vous avez besoin et et achetez uniquement ce qui se trouve sur votre liste.
·       N’achetez pas si vous n’avez pas les moyens de le payer. Si vous passez beaucoup de transactions sur votre carte de crédit, assurez-vous d’être en mesure de la payer en totalité avant la date limite. Même si vous payez une partie du solde de votre carte, les intérêts chargés pour le mois sont calculés sur le montant total de votre facture.
·        Si vous êtes souvent à crédit, pensez à vous procurer une carte avec un taux d’intérêts moins élevés. Elles sont offertes dans la plupart des institutions financières et même si elles ont souvent un coût annuel, faites le calcul de combien vous épargneriez en intérêts, souvent la valeur épargnée compensera le coût après quelques mois.           

2-      Augmentez vos revenus
Le fait d’augmenter vos revenus pourraient vous aider à rembourser plus rapidement vos mauvaises dettes et atteindre plus rapidement vos objectifs.
       Astuces
·        Si votre entreprise offre la possibilité de faire des heures supplémentaires, faites-en quelques une par semaine lorsque votre horaire vous le permet.
·       Si vos dépenses sont plus élevées que votre revenu, vous pourriez envisager un second emploi à temps partiel afin de combler le manque. Il est de plus en plus populaire pour les gens de transformer leur passe-temps en activité lucrative.
 

3-      Économisez
Vous avez réussi à diminuer vos dépenses et/ou augmenter vos revenus, bien! Maintenant, il faut commencer à placer l'équivalent avant que la tentation soit trop forte de recommencer à dépenser sur un coup de tête. Lorsqu’on a des fonds disponibles dans le compte de banque, on se crée de nouveaux besoins illusoires (on confond souvent en "avoir besoin" avec en "avoir envie").
       Astuces
·       COMMENCEZ DÈS AUJOURD’HUI. Le plus tôt vous commencerez à économiser, plus vous ferez preuve de discipline, plus vous pourrez profiter de l’effet boule de neige que procure l’intérêt composé et plus vous pourrez atteindre vos objectifs facilement et sans vous priver. Ceci peut vous sembler anodin, mais le même 5,000$ investi sur 5 ans pourrait vous rapporter un rendement global de 46% alors que sur 20 ans il pourrait prendre plus de 460% de valeur (avec un taux de rendement annuel moyen de 8%). Pour plus de détails, consultez la chronique : « L’horloge tourne, commencez à épargner dès aujourd’hui! ».
·       N’attendez pas d’avoir accumuler une somme importante pour l’investir car la réalité c’est que vous ne l’aurez probablement jamais. Procédez plutôt par virement automatique à chaque paie. De cette façon, vous serez certain de le faire en plus de pouvoir profiter de l’effet exponentiel de l’intérêt composé plus rapidement. De plus, il deviendra de plus en plus facile de gérer votre budget avec la balance.
·        Il est recommandé d’économiser 10% du revenu gagné; que ce soit pour un fonds d’urgence, pour un projet spécifique comme l’achat d’une maison, pour un projet à plus long terme, comme la retraite ou encore pour vos assurances vie et invalidité. Payez-vous en premier car vous risquerez d'oublier.
 
4-      Allégez votre fardeau fiscal
Plusieurs outils ont été mis à la disposition des citoyens afin de les aider à épargner tout en réduisant leur fardeau fiscal. Le REER est l’outil le plus connu et le plus populaire sur le marché. Les gens savent mais ne réalisent pas toujours que c’est entre 31% et 54,75% d’impôt qu’ils devront rembourser au gouvernement (taux 2014). Heureusement, il existe des outils permettant de réduire cette dette, alors il est important d’en maximiser l’utilisation.
       Astuces
·       Investissez le maximum dans votre REER et votre CELI. Dans le Vous pourrez utiliser jusqu’à concurrence de votre cotisation maximale mais pourrez aussi reporter indéfiniment votre droit de cotisation si vous avez atteint votre maximum où si c’est plus avantageux de le faire.
·        Parlez à votre conseiller financier pour voir si d’autres outils pourraient convenir à votre situation. Que ce soit le CELI, le REEE, le REEI ou autre, ils pourraient vous aider à atteindre vos objectifs plus rapidement.
 
Alors voilà, quatre conseils très simples afin de vous enrichir. À chaque étape de votre vie, vous ferez face à des situations qui vous permettront parfois d’épargner davantage, parfois d’épargner moins, mais l’important est surtout de continuer à le faire et à garder vos bonnes habitudes. Rappelez-vous : un peu vaut mieux que pas du tout! Aussi, vous vous remercierez si vous n’avez pas à faire des sacrifices importants à l’aube de votre retraite.